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Quels sont les objectifs des cybercriminels ?

Ne négligez pas votre site internet, c’est une véritable mine d’or numérique. Données clients, informations bancaires, documents sensibles sur votre entreprise, on peut tout y trouver. C’est d’ailleurs les informations financières qui les intéressent le plus, les comptes professionnels valent beaucoup. Mais attention ! Les cybercriminelles ne sont pas forcément des gens en sweat à capuche noire. Il est très fréquent que dans des domaines très concurrentiels, des attaques se glissent pour récupérer des part de marché. Il est courant que des entreprises cherchent à nuire à leurs concurrents, très souvent pour des intérêts commerciaux. Pour les entreprises, le plus intéressant reste les données de la clientèle : « Votre prestataire est hors ligne ? Venez chez nous. » et ils obtiennent un client en plus. Tout cela mène à penser qu’il est important pour vous de protéger son site web : mieux vaut prévenir que guérir.

L’art du Phishing : le poisson c’est vous !

Le « Phishing » est un art de la manipulation, touchant toutes les entreprises, même Total énergies en est victime. Le concept est simple, on pourrait presque vous en faire un tutoriel. Les cybercriminelles se font passer par mail ou téléphone pour votre banquier, votre assurance, ou même votre fournisseur d’énergie. L’objectif ? Vous faire cliquer sur un lien contenant du code malveillant, voir pire, vous faire souscrire à une offre alléchante. Ils sont très souvent facile à débusquer, mais pour certains, c’est une autre histoire, en voici un exemple, bonne chance pour débusquer le vrai du faux :

Cette capture d’écran en est un parfait exemple du Phishing moderne. On pourrait presque penser que le mail de droite est le vrai, n’est-ce pas ? Et bien c’est le contraire. Certains détails très discrets doivent vous mettre la puce à l’oreille.

Identifier un mail de Phishing est assez simple, voici quelques détails à observer qui vous permettront de démêler le vrai du faux et de protéger son site web :

  • L’adresse e-mail : Si le domaine (ex: revolut.com) n’est pas le vrai, c’est à coup sûr un mail de Phishing. Dans notre cas, le domaine « revolut.com » a été remplacé par « revolut-support-contact.tk », une erreur grossière.
  • L’orthographe : Ce n’est pas nouveau, mais un professionnel évitera toujours de faire des fautes grossières.
  • Offre trop alléchante : Oui, Revolut a tendance à donner de l’argent très facilement à ses clients, mais c’est une raison de plus de faire attention, car des cybercriminelles pourraient utiliser leurs façons de faire pour tromper les vrais clients.
  • L’urgence de la situation : « URGENT », « FAITES VITE », ce sont des mots trompeurs. Les cybercriminelles vous mettent souvent dans l’urgence pour vous empêcher de réfléchir. S’ils vous demandent d’aller vite, prenez votre temps.

Le mot de passe « 1234 » n’est pas une bonne idée.

Vous avez sûrement comme beaucoup d’autres entreprises un compte bancaire, URSSAF, service-public, etc. Mais qu’en est-il du mot de passe ? Opter pour « 1234 » comme mot de passe est risqué. C’est l’une des combinaisons les plus courantes et donc, les plus vulnérables aux attaques par force brute. Les pirates informatiques utilisent des logiciels qui testent rapidement des milliers de mots de passe. Ainsi, un mot de passe aussi simple est déchiffré en quelques secondes. La sécurité de vos comptes professionnels est cruciale. Un mot de passe robuste est votre première défense contre les intrusions. Il doit être complexe, unique et changer régulièrement. Pensez à intégrer des chiffres, des lettres majuscules et minuscules, ainsi que des caractères spéciaux. La gestion des mots de passe ne doit pas être prise à la légère. Utilisez des gestionnaires de mots de passe pour stocker et générer des mots de passe forts. Sensibilisez votre équipe à l’importance de la sécurité numérique. Protéger son site web et les données sensibles ainsi que celles de vos clients avec des es mesures simples.

Comme d’habitude… vous téléchargez un cheval.

Les chevaux de Troie, ou « Trojans », sont une forme de logiciel malveillant souvent dissimulée en téléchargement légitime. Ces menaces informatiques tirent leur nom de la célèbre ruse de guerre de la mythologie grecque. Une fois installés, les chevaux de Troie peuvent effectuer diverses actions malveillantes, telles que le vol de données, l’installation d’autres malwares ou même le contrôle à distance de l’ordinateur infecté. Pour les professionnels, la menace est d’autant plus sérieuse que les informations compromises peuvent concerner des données sensibles d’entreprise, des secrets commerciaux ou des informations personnelles de clients. Les conséquences d’une telle atteinte à la sécurité peuvent aller de la perte financière à la détérioration de la réputation de l’entreprise. Pour protéger son site web et ses intérêts, adoptez une approche proactive. Voici quelques mesures de prévention essentielles :

  1. Sensibiliser et former les employés aux risques de sécurité et aux pratiques de téléchargement sûres.
  2. Utiliser des solutions antivirus et antimalware réputées, en veillant à ce qu’elles soient régulièrement mises à jour.
  3. Mettre en place des pare-feu robustes pour filtrer le trafic entrant et sortant.
  4. Effectuer des audits de sécurité réguliers pour détecter et corriger les vulnérabilités.
  5. Adopter une politique de sécurité stricte concernant l’utilisation des appareils et des réseaux d’entreprise.

En suivant ces étapes, les professionnels peuvent réduire considérablement le risque d’infection par des chevaux de Troie et protéger les actifs de leur entreprise.

Votre client est persuadé d’être allé sur votre site ? Oups.

La pratique des cybercriminels consistant à enregistrer des domaines qui imitent les noms de domaines officiels d’entreprises est connue sous le nom de   » typosquatting « . Cette technique vise à tromper les utilisateurs en les amenant à visiter des sites web malveillants ressemblant à des plateformes légitimes. Ces sites frauduleux peuvent être utilisés pour collecter des informations personnelles, propager des logiciels malveillants ou mener des escroqueries. Pour se protéger contre le typosquatting, les entreprises doivent adopter une approche proactive. Voici quelques stratégies de défense :

  1. Acquisition de domaines similaires : Enregistrer des variantes communes du nom de domaine de l’entreprise, y compris les fautes de frappe courantes, pour empêcher leur utilisation par des acteurs malveillants.
  2. SEO fort : Investir dans le référencement pour s’assurer que le site officiel de l’entreprise apparaît en haut des résultats de recherche. Cette méthode rend moins probable que les utilisateurs cliquent sur des sites frauduleux.
  3. Prévention : Informer les clients sur la manière de reconnaître les sites web officiels et les avertir des risques de typosquatting.

En mettant en œuvre ces mesures, les entreprises peuvent réduire considérablement le risque que leurs clients soient victimes de typosquatting et renforcer la sécurité de leur présence en ligne.

L’attaque par déni de service, le grand classique.

L’attaque par déni de service, ou « DDoS », est l’une des attaques les plus simples que ce soit pour les concurrents ou des cybercriminelles. Mais rassurez-vous ! C’est aussi simple de s’en protéger. Pour protéger son site web face aux attaques DDoS, il suffit de vous renseigner sur des solutions d’Anti-DDoS, la plus performante étant CloudFlare. En quoi consiste une attaque par déni de service ? Une attaque par déni de service consiste en une surcharge d’un serveur pour le rendre indisponible. En clair, les attaquants réunissent une « armé d’ordinateur » pour submerger de demandes un site web, jusqu’à ce qu’il soit hors-ligne. Ce type d’attaque peut très facilement devenir gênant, notamment pour un site de e-commerce. Elle peut interrompre les activités du site internet, et ainsi faire perdre énormément de chiffre d’affaire.

Protéger son site web et garantir la sécurité de son entreprise est une priorité.

Les entreprises sont les meilleures cibles pour les cybercriminelles, de véritables mines d’or. Les attaques face aux GAFAM se multiplient, même si très peu aboutissent. Malgré tout, les méthodes s’améliorent, et vous devez faire de même  afin de protéger son site web. C’est comme une boutique physique, il faut la protéger. Cependant, faites attention à ne pas la surprotéger, car elle pourrait décourager les clients de venir.

Article rédigé par Antoine Pelka, webmaster spécialisé dans la cybersécurité.

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